MONDES ANCIENS - Collection 2021

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Mondes Anciens n°3 - Les Sumériens, première civilisation

LES SUMÉRIENS, PREMIÈRE CIVILISATION DE L'HISTOIRE
La Mésopotamie sumérienne s’étend sur deux millénaires, du IVe au IIIe avant notre ère. Elle a fait partie de ces civilisations oubliées, enfouies au plus profond du désert. Sa redécouverte, par des passionnés et des archéologues durant la seconde moitié du XIXe siècle, a lieu grâce à des fouilles du sud mésopotamien. Les chantiers durent plusieurs dizaines d’années, interrompus à cause des multiples guerres ayant ravagé l’Irak à partir des années 1990. Le remarquable travail des archéologues a permis de mettre au jour des dizaines de milliers de tablettes en écriture cunéiforme, permettant de découvrir l’une des plus anciennes documentations écrites connues avec celle de l’Égypte antique. Les oeuvres architecturales et artistiques de cette civilisation sont, elles aussi, superbement conservées, permettant une approche et une connaissance incomparables de l’une des plus anciennes civilisations historiques connues.
LES SECRETS DU ROYAUME DE BRETAGNE
Partons vers les vertes plaines et les denses forêts bretonnes. La Bretagne armoricaine, en France, et la Bretagne insulaire – c’est-à-dire le Royaume-Uni – sont des territoires imprégnés des légendes arthuriennes, qui ont pour sujet la quête du Graal. Si la Bretagne insulaire est la région où la plupart des aventures d’Arthur et de ses chevaliers ont eu lieu, et où la prégnance de la légende arthurienne ne fait aucun doute vu le nombre de lieux où revient perpétuellement le nom d’Arthur, la Bretagne armoricaine, terre de magie et de forêts, est le territoire où Merlin rencontre Viviane, elle-même originaire de cette région. C’est aussi là que Viviane élève Lancelot du Lac, dans un palais de cristal créé par Merlin, et où la plupart des aventures de ce preux chevalier se déroulent. Plus étonnant, si l’on s’appuie sur les travaux de Jean Markale, ce serait aussi dans la région de Carhaix que se situerait la Carmélide, terre de Guenièvre. Les rencontres de Guenièvre avec Arthur puis avec Lancelot auraient donc eu lieu en Bretagne armoricaine.

LA LÉGENDE D'YS
Toujours parmi les légendes bretonnes, la cité merveilleuse engloutie d’Ys permet de mêler plusieurs légendes de plusieurs pays celtes. Le personnage de Dahut, ou Dahud, est une réminiscence des croyances des premiers celtes en une Déesse-Mère dont l’élément serait l’eau.

BARBE-NOIRE
Enfin, restons parmi les légendes de la mer avec Barbe-Noire, un pirate ayant réellement existé. Son goût pour la mise en scène, avec des abordages spectaculaires où il se retrouvait entouré de fumée et d’une odeur de soufre grâce à quelques petits stratagèmes dans le but d’effrayer ses adversaires, en a fait un mythe de la piraterie.

Mondes Anciens n°4 - Pompéi La cité sous les cendres

La cité de Pompéi a été détruite par l’éruption du Vésuve. Le Vésuve commence par déverser sur la ville et sur celles d’Herculanum et de Stabies, toutes proches, une énorme masse de scories volcaniques, dont de la pierre ponce. Pompéi est englouti sous une épaisse couche de matériaux éruptifs, jusqu’à près de deux mètres de scories et plus d’un mètre de cendres. À Herculanum, les dépôts de matériaux éruptifs atteignent plus de vingt mètres. Les habitants qui n’ont pas pris la fuite trouvent la mort à la suite de l’écroulement de leurs maisons sous le poids des pierres ponces ou par asphyxie, du fait des nuées ardentes. Dès le début des fouilles au XVIIIe siècle, la découverte de squelettes de victimes provoque une curiosité et une fascination qui ne se démentiront pas. Cet intérêt ne va pourtant que rarement de pair avec une démarche scientifique pouvant nous en apprendre plus sur le déroulement de l’éruption. Ce n’est qu’en 1863 que le responsable des fouilles, Giuseppe Fiorelli, a l’idée de couler du plâtre dans le creux laissé dans la gangue de scories et de cendres par la décomposition des corps, de sorte qu’une fois dégagé des matériaux volcaniques, le moulage permet d’appréhender la position dans laquelle la mort a saisi la victime. Mais c’est également grâce à cette catastrophe tragique que nous pouvons, désormais, appréhender la vie d’une cité romaine. La cendre et les scories ont permis de sauvegarder les fresques, les peintures, les meubles, les bâtiments de la cité, les inscriptions… dont les slogans politiques et les graffitis. De la Rome antique, passons aux royaumes orientaux antiques : les Jardins de Babylone font encore débat, parmi la communauté internationale de chercheurs et archéologues, sur leur existence et leur position exacte. Étaient-ils à Babylone ou dans une autre cité, celle de Ninive par exemple ? Plutôt vers le nord ou le sud ? Comment étaient-ils exactement ? Une autre découverte archéologique célèbre à travers le monde est l’armée de terre cuite, dans la tombe du Premier Empereur de Chine. Cette « armée enterrée », dont les statues ont quasiment toutes un visage différent, était destinée à protéger l’empereur défunt. Ces statues, qui datent de la fin du troisième siècle avant notre ère, ont été découvertes en mars 1974 dans le Xian de Xiyang par des agriculteurs. Leur taille varie suivant leur grade au sein de cette armée, celles figurant les généraux étant les plus grandes.
Elles représentent des fantassins, des cavaliers, des chevaux et des chars. En 2007, les archéologues qui fouillent le site ont estimé que les trois fosses dans lesquelles repose l’armée de terre cuite contiennent plus de 8 000 soldats, 130 chars tirés par 520 chevaux, auxquels il faut rajouter les 150 chevaux montés par des cavaliers. Enfin, la mythologie des Enfers se retrouve dans la plupart des civilisations antiques. Les Enfers Grecs, royaume d’Hadès et de Perséphone, se divisent en plusieurs régions, des Champs-Élysées (que l’on pourrait comparer au Paradis chrétien) au Tartare, là où les pires criminels de tous les temps sont enfermés et torturés. Bon voyage entre les mondes !

Mondes Anciens n°5 - Civilisations de l'Indus, les origines de l'Inde

Ce numéro vous emmènera au coeur des plus anciennes civilisations d’Occident et d’Asie. Les toutes premières civilisations de la vallée de l’Indus sont encore méconnues, mais des chercheurs continuent à les explorer, espérant trouver de nouvelles informations parmi les pierres et la terre. La civilisation de Mehrgarh, puis celle de Mohenjo-Daro, constituent les principales cultures antiques de cette vallée. Il y a, encore aujourd’hui, un débat sur le fait de parler de « la culture de la Vallée de l’Indus » ou « des cultures de la Vallée de l’Indus ». Des informations contraires sont parvenues jusqu’à nous ; selon les résultats archéologiques, le système économique et les constructions de cités et d’habitats feraient pencher pour une civilisation unique, sous les ordres d’un souverain ou d’une autorité solide ; pourtant, les textes retrouvés traitant de cette période parlent de plusieurs États-cités indépendants. En Occident, les sanctuaires ont, dans leur forme, beaucoup évolué ; nous sommes passés des grottes ornées aux grands monuments mégalithiques comme Stonehenge ; ces monuments sont d’autant plus intéressants que de nouvelles découvertes montreraient leur origine indéniablement bretonne. Par la suite, cette civilisation purement bretonne aurait essaimé ces sites dans plusieurs pays européens. Repartons en Asie ; la Cité Interdite, désormais ouverte à tous, a longtemps été le sanctuaire du Fils du Ciel, c’est-à-dire l’empereur de Chine. Divisée en deux zones, l’une publique et l’une privée, c’est une cité Secrète abritant presque une société parallèle à la société civile chinoise de l’époque ; pour autant, elle inspire, par son architecture, jusqu’au plus petit paysan. Enfin, le dernier article est consacré au dieu mythique de la Mer chez les Grecs : Poséidon. Frère de Zeus, il a un pouvoir immense et redouté ; ses histoires d’amour sont presque aussi complexes que celles du souverain de l’Olympe, et surtout, il règne sur un territoire légendaire : l’Atlantide, qu’il a confiée à ses fils.Bon voyage entre les mondes ! Aurore Chemama Rédactrice en chef adjointe

LE GRAND DOSSIER :
Les civilisations de l’Indus Les origines de l’Inde

Et aussi :
Le passé du havre de La Rochelle
L’héritage Volque de Nemausus l’ancienne Nîmes
Le rempart médiéval de Toulouse
Les sanctuaires de la Préhistoire au Néolithique
La Cité Interdite
Poséidon La fureur de la Mer

Mondes Anciens n°6 - Les Etrusques

Ce numéro vous emmènera chez l’une des plus anciennes civilisations de l’Histoire : les Étrusques. Cette civilisation encore mal connue est l’une des toutes premières de la botte italienne. Contrairement à la plupart des civilisations antiques, les Étrusques ont laissé très peu de témoignages sur leur vie quotidienne, mais beaucoup sur leur religion et leurs croyances. Ils sont également à l’origine de nombre d’inventions considérées à tort comme romaines : les égouts, les villas, les insignes du pouvoir… Certains grands rois romains, tel Tarquin, étaient à l’origine des Étrusques – Tarquin provenait de la cité de Tarquinia, où a été retrouvé l’un des plus grands cimetières étrusques. La place de la femme était aussi très particulière pour l’époque, car elle possédait un prénom propre. Après la civilisation étrusque, une autre grande civilisation mystérieuse vous attend, bien plus au nord : celle des Pictes. Les Pictes étaient les habitants d’une partie de l’Écosse ; féroces guerriers, ils ont eu plusieurs fois des conflits avec les colonies irlandaises installées aux frontières de leur territoire. Ils ont récupéré certaines habitations du Néolithique, et créé leur art propre : les grandes stèles pictes sont recouvertes de symboles étranges et énigmatiques, qui font encore débat chez certains chercheurs. Chez eux aussi, la femme a un rang très particulier : la tradition picte aurait en effet été matrilinéaire, c’est-à-dire que les héritages passaient par les femmes et non par les hommes. On ne peut s’empêcher de penser à Dame Séli, dans la série puis le film Kaamelott d’Alexandre Astier : il s’agissait de femmes fortes, avec du caractère à revendre et qui participaient durant longtemps aux batailles.
Une autre femme forte est la reine Zénobie de Palmyre ; la magnifique cité du désert a essuyé de nombreux ravages ces dernières années, mais elle a réussi à rester debout. Après tous ces siècles, les ruines de ce joyau du désert sont toujours aussi impressionnantes et méritent plus que tout d’être protégées. Ce thème féminin qui court tout au long de ce numéro trouve son apogée dans la dernière partie : elle est consacrée à la Femme dans la mythologie occidentale. À l’origine, la femme est assimilée à la Déesse-Mère, la prophétesse. Au fil de l’histoire, elle finit par être le symbole de vertus, de pays et de peuples entiers. Bon voyage entre les mondes !

LE GRAND DOSSIER :
Les Étrusques La première grande civilisation italienne

Une galaxie de tombes à Kassala au Soudan
L’énigme de la cathédrale de Stavanger
Les Mayas et le climat
Énigmatiques Pictes L’aube de l’Écosse
Palmyre, Joyau du désert
La Femme dans la mythologie occidentale