Les officiers qui ont fait la Waffen SS - Histoire du Second Conflit Mondial 55

Histoire de la Waffen SS

Le 7 décembre 1941, à 7 h 50, l’essaim meurtrier des avions japonais s’abat sur Pearl Harbor. Le capitaine de frégate Mitsuo Fuchada, leader de la  première vague aérienne japonaise, lance le célèbre ordre d’attaque : Tora ! Tora ! Tora ! À quelques centaines de kilomètres de là, l’amiral Nagumo attend à bord de son porte-avions amiral Akagi, le message radio annonçant que l’effet de surprise a été total… Lorsque la Marine impériale japonaise frappe par surprise Pearl Harbor, les Américains étaient déjà en possession d’informations sur le nouveau chasseur japonais A6M « Zéro », sous la forme de rapports de combats transmis par le général Claire Chennault, dont les pilotes affrontent déjà les Japonais en Chine. Mais personne n’a pris l’initiative de faire circuler ces informations, si bien que ce chasseur maniable et correctement armé cause un véritable choc en semant la dévastation dans les rangs des avions de divers types que les Alliés tentent de lui opposer. « Le Führer a décidé de réduire à néant la ville de Saint Petersburg. Après la défaite de la Russie soviétique, il n’y a plus aucun intérêt en l’existence de cette grande localité. Nous déporterons tout ce qui reste de vivant dans le fond de la Russie, nous raserons la ville et nous donnerons à la Finlande la zone allant vers le nord de la Neva. » La directive de l’État-major allemand datée du 22 septembre 1941 est claire. Hitler avait décidé de raser la ville, peut-être parce qu’elle était un des berceaux de la Révolution bolchevique, peut-être aussi parce que l’ancienne capitale tsariste était un joyau de la culture russe et qu’elle faisait de l’ombre à Berlin… La part prise par l’Italie dans la guerre aérienne entre 1939 et 1945 est restée longtemps négligée et sous-évaluée. Pourtant, les aviateurs italiens constituèrent pour les Alliés des adversaires coriaces, en particulier en Méditerranée et en Afrique du Nord, où la Regia Aeronautica combattit sans répit de juin 1940 à mai 1943. Retour sur des as méconnus… À l’été 1940, alors que le Royaume-Uni, seule nation européenne encore en guerre contre l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste, est soumis à la menace d’une invasion et au terrible Blitz de la Luftwaffe, le général de Gaulle et les premiers volontaires de la France Libre décident de poursuivre le combat : ce choix, qui semble dans le contexte de l’année 1940 être une aventure sans issue, permettra à la France d’être présente aux côtés des vainqueurs en 1945. Symbole de violence politique extrême pour l’éternité, la SS est l’organisation nazie la plus emblématique du Reich, mais pas forcément la mieux connue.  C’est une  organisation excessivement complexe, qui évolue dans le temps, un véritable « État dans l’État » aux multiples ramifications avec des fonctions bien distinctes : administration, renseignement, police, propagande, etc. En tant que branche armée paramilitaire du NSDAP, le rôle initial de ce qui deviendra la Waffen-SS était d’assurer la sécurité des membres du parti nazi, ainsi que les basses besognes lorsque le besoin se présentait. Retour sur quelques  personnalités révélatrices de cette force paramilitaire peu commune… Bonne Lecture, Claude Toupin & Philippe Ilial

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