Infinité n°7 - Vos vies antérieures

Commencez votre voyage spirituel !

Infinité magazine vous guide vers une compréhension plus profonde de vous-même et de l'univers.

DOSSIER "Vos vies antérieures"

• Vies antérieures : de quoi parle-t-on ?
• Ils témoignent à propos des vies antérieures
• L’hypnose régressive, un outil pour découvrir ses vies antérieures
• L’ayahuasca, portail vers une vie passée
• Retour sur la série Dark Matter, une exploration e nos vies parallèles
• Pascale Lafargue et Mathilde de Toscane, une seule âme pour deux vies
• Des souvenirs d’une autre, des enfants racontent et Stéphane Allix témoigne
• La vie de SS de Stéphane Allix
• Prêts à lever le voile ? Découvrez l’hypnose régressive avec Cyril Gayet
• Faites la paix avec vos vies antérieures grâce à l’hypnose
• Vies antérieures : être ou savoir qui j’étais ?

L’auto-guérison, du corps à l’âme : entretien avec Stéphanie Mops Doligez
LES CONSEILS D’IRÈNE : L’huile essentielle de romarin. Et si vous vous reconnectiez à votre bonne humeur ?
Les animaux, porteurs des secrets de famille ?

RENCONTRES

Philippe Rosset, explorateur de la sagesse
Arnaud Riou : revisite les rituels, des peuples premiers au monde occidental d’aujourd’hui

INTERVIEWS

Pierre Yonas, le faiseur de miracles
Michel Dourthe, la médiumnité par le cœur
Stéfan Mickael, de la médiumnité à la transmission
Sur le chemin de la paix intérieure avec Sandrine Dupuis

REPENSER LE MONDE

Pourquoi tout va si vite ? Réflexion sur « l’accélération de l’histoire »
Le minimalisme, une démarche spirituelle ?
Ralentir dans le monde du turbo-capitalisme

EDITO

Hamlet, cette pièce de théâtre du célèbre dramaturge anglais du xvie siècle, a marqué les esprits et continue de nous faire réfléchir au sens de nos actions, et donc de notre vie. Nous, les homo sapiens sapiens, sommes l’espèce de primate la plus commune et la plus répandue sur la Terre. Et nous avons conscience de notre finitude. Nous sommes apparus il y a 200 000 ans, au fil des évolutions génétiques de la sélection des espèces chère à Charles Darwin – un autre Anglais ­– sur les bords du delta de l’Okawongo, dans l’actuel Botswana. Un primate conscient qui a progressivement intégré et conceptualisé la notion d’un au-delà. Le musée d’Histoire naturelle de Paris précise ainsi que les humains enterrent leurs morts depuis au moins 100 000 ans. Il y a d’ailleurs un symbole particulier avec notre naissance sur les bords du fleuve Okawongo : ses eaux ont en effet la particularité de ne jamais rejoindre la mer. Un peu comme si ce fleuve refusait le cours de son destin qui, logiquement, devrait l’amener à se diluer et disparaître dans l’immensité de l’océan. Il en va de même pour les humains, pour lesquels la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Emportée par l’onde, la belle Ophélie de la tragédie Hamlet traverse ainsi les mondes pendant mille ans. Nous naviguons tous vers un destin funeste, que nul ne peut infléchir. Condamnés à mort par notre naissance, nous errons en quête de sens avant de nous dissoudre, conscience éphémère ou conscience incarnée puis désincarnée. Et ils sont nombreux, à toutes les époques et sur tous les continents, à affirmer avoir vécu plusieurs vies. Le concept de réincarnation est très ancien : on en retrouve des traces dès l’Antiquité – concept qui diffère de l’idée de la survie de l’âme (ou de la conscience) après la mort, qui est encore bien plus ancienne. La réincarnation implique une forme d’apprentissage, avec des passages réguliers de l’âme sur le plan terrestre, des allers-retours entre ici et l’au-delà jusqu’à atteindre une sorte de libération afin de pouvoir continuer à évoluer sur des plans non terrestres. Nous aurions ainsi des leçons à tirer de nos vies incarnées, mais garderions également enfouis des aptitudes, compétences et émotions de ces vies passées. « Ne pas être » pour reprendre les mots du personnage d’Hamlet, refuser d’investir sa vie ou ne pas agir en conscience reviendrait ainsi à « être » de nouveau dans une autre vie. Il serait possible de résumer cette forme de logique en une phrase simple : ce qui n’est pas accompli aujourd’hui le sera dans une autre vie. Nul ne pourrait ainsi échapper à une sorte de roue du destin. « Cogito ergo sum » écrivait le Français René Descartes (je pense, donc je suis). Réfléchissons ainsi à la façon dont nous investissons notre vie actuelle, aux valeurs que nous portons et aux conséquences de nos actes : du haut de nos centaines ou de milliers d’années d’existence, nous nous contemplons…
Erwan Le Courtois, rédacteur en chef.