Egypte Ancienne 37 - Tout savoir sur les Grands PHARAONS

Numéro spécial de 160 pages

L'histoire des civilisations méditerranéennes n'aura plus de secrets pour vous !

Au sommaire :
DOSSIER : Les Grands Pharaons d'Egypte
Monarque absolu descendant des dieux, le pharaon, pardon, « Pharaon », apparaît comme la figure centrale, l’emblème de la civilisation égyptienne au point qu’on pourrait presque totalement l’assimiler en retour à cette institution. Même si celle-ci a évolué pendant toute son histoire, l’idéologie si particulière de cette monarchie est solidement établie depuis la fin du IVe millénaire avant notre ère, où le Double-Pays a mis sa destinée entre les mains de son souverain, homme choisi par les dieux pour gouverner les autres hommes et disposant de pouvoirs surnaturels.

Les trois périodes intermédiaires :
La Première Période intermédiaire 2180-2030 av. J.-C. : les nomarques
La Deuxième Période intermédiaire 1780-1560 av. J.-C. : les Hyksôs
La Troisième Période intermédiaire 1069-716 av. J.-C. : les Libyens

On qualifie d’« intermédiaires » trois périodes de l’histoire égyptienne comprises entre des époques brillantes. Elles sont généralement caractérisées par un affaiblissement de la royauté, un émiettement du pouvoir central, des dynasties régnant en parallèle et parfois rivales, le recul de l’Égypte en tant que puissance régionale, l’arrêt des grands chantiers, un appauvrissement dans le domaine de l’art, des troubles, des famines, des infiltrations ou encore des dominations étrangères. Pourtant, même durant ces périodes troublées, la civilisation égyptienne n’a pas cessé d’exister. Champollion, le fondateur de l’égyptologie. En proposant le premier système de traduction des hiéroglyphes égyptiens rendu public par sa fameuse Lettre à M. Dacier en 1822, Jean-François Champollion a ouvert la voie à l’égyptologie moderne. En 1828, il effectue un voyage d’études en Égypte qui lui permet de valider et d’enrichir son système, sans en remettre en cause les principes. Les temples, monuments et tombeaux livraient enfin les secrets d’une civilisation qui était restée jusque-là mystérieuse et incomprise.

Bérénice II, Reine de Cyrène et d’Égypte
« Aurais-tu oublié le beau crime par lequel tu obtins ton royal époux, ce dont nul autre n’eut jamais l’audace ? » En effet, c’est par un crime que Bérénice, princesse de Cyrène (Libye actuelle), prend en main sa destinée en 250 av. J.-C., en saisissant les rênes du royaume de Cyrène puis en épousant le roi d’Égypte, Ptolémée III.

Constantinople. La Nouvelle Rome
Fondée en 330 de notre ère à l’emplacement d’une ancienne colonie grecque par Constantin, le premier empereur romain chrétien, Constantinople déplace l’épicentre de l’Empire romain vers l’Orient et ambitionne d’être la « Nouvelle Rome », la capitale d’un empire universel unifié par le droit romain et le christianisme. Mais ce rêve s’évanouit deux siècles plus tard, après Justinien, avec la perte des reconquêtes d’Occident, l’occupation barbare dans les Balkans et les conquêtes perses, puis arabes à l’est.

L’Atlantide : Les Égyptiens ont-ils transmis le mythe aux Grecs ?
À la base du mythe de l’Atlantide, il y a deux textes de Platon : le Timée et le Critias. Le premier rapporte l’histoire d’une guerre entre Athènes et l’Atlantide, une grande île de l’Atlantique sur laquelle une civilisation très avancée s’était développée et le second fait une description de ce mystérieux continent disparu et de son système de gouvernement. S’il présente son récit comme un conte philosophique, Platon précise qu’il le tenait de son ancêtre Solon, qui s’était rendu en Égypte et que lui-même le tenait des prêtres de la ville de Saïs.

Sur la piste de la tombe de Thoutmôsis II

Nouvelle découverte dans la nécropole des animaux sacrés à Saqqarah

La peste de Justinien : la première grande pandémie de l’histoire
Les pandémies ont souvent marqué des moments charnières dans l’histoire, des transitions entre des époques, des systèmes économiques et sociaux ou encore des pratiques culturelles. Avant le coronavirus, d’autres pandémies ont marqué l’histoire, parfois durablement, comme la peste de Justinien, la première grande pandémie que le monde a connue.