Histoire du Second Conflit Mondial 47 - Tout savoir sur les grands généraux du IIIè reich

LES GRANDS GÉNÉRAUX du REICH
- ALBERT KESSELRING
- HANS JÜRGEN VON ARNIM SUCCESSEUR DE ROMMEL ET FOSSOYEUR DE L’AFRIKAKORPS
- ERICH VON LEWINSKI VON MANSTEIN, UN STRATÈGE AU SERVICE DE LAREICHSWEHR
- ERICH HOEPNER OFFICIER ANTINAZI
- KARL DÖNITZ PÈRE DES LOUPS GRIS DE LA KRIEGSMARINE
- WILHELM KEITEL LE « LAQUAIS » DU FÜHRER ADOLF GALLAND LE PLUS JEUNE GÉNÉRAL ALLEMAND DE LA GUERRE
- FERDINAND SCHÖRNER FIDÈLE SERVITEUR DU RÉGIME NAZI
- HEINZ GUDERIAN PÈRE DU BLITZKRIEG
- JOSEPH « SEPP » DIETRICH LE PROTOTYPE DU SOLDAT POLITIQUE
- WALTER MODEL LE POMPIER D’HITLER
- MAXIMILIAN REICHSFREIHERR VON WEICHS L’ARCHÉTYPE DE L’OFFICIER PRUSSIEN
- ERWIN ROMMEL LE MARÉCHAL LE PLUS EMBLÉMATIQUE DU TROISIÈME REICH

et aussi ...
- LES ACTUS "EN BREF"
- LE QUATRE-VINGTIÈME ANNIVERSAIRE DU DÉCLENCHEMENT DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE.
- LA BATAILLE DE FRANCE
- dossier spécial : LA BATAILLE DE STALINGRAD

Edito
Les victoires sans équivoque du IIIe Reich dans les premières années du conflit sont la résultante de multiples facteurs ; rapidité d’exécution propre à la technique du Blitzkrieg, certaines unités particulièrement efficaces pour une jeune armée sans expérience, jusqu’au-boutisme presque sacrificiel de certaines unités SS, un matériel motorisé utilisé de façon optimum… Par contre, dans la durée, lorsque l’Allemagne combat sur plusieurs fronts dans des conditions extrêmement difficiles, comme le désert africain et surtout le front russe, la valeur de l’armée allemande ne peut s’expliquer exclusivement par la qualité – d’ailleurs fort relative au fil des saignées - de ses soldats ; elle s’explique aussi par le professionnalisme de certains de ses dirigeants.
En effet, de nombreux généraux se sont illustrés par leur génie, leur opiniâtreté, leur sens du commandement ou leur sens du devoir. Néanmoins, peu nombreux sont ceux qui ont réussi à contredire le Führer lorsque celui-ci jouait au stratège. Retour sur plusieurs généraux emblématiques du Reich hitlérien, du maréchal Keitel, pantin docile aux ordres d’Hitler, à Rommel, véritable « renard du désert », en passant par Joseph « Sepp » Dietrich, chef de la Leibstandarte et gladiateur du Führer, à von Manstein, stratège de génie où Ferdinand Schoerner, fidèle serviteur du régime nazi, c’est le portrait de treize généraux emblématiques – ou moins connus – que nous vous proposons dans ce numéro.
La Bataille de Stalingrad, si elle sonne le glas de la suprématie militaire allemande, fut également le tombeau de la 6e Armée du maréchal Paulus. Cité industrielle, ville symbole du stalinisme, Stalingrad est avant tout une victoire psychologique pour les Soviétiques ainsi qu’une lourde défaite pour le Reich que la propagande du Docteur Goebbels aura du mal à récupérer. Pourtant en infériorité numérique et mal ravitaillée par une Luftwaffe exsangue, les troupes allemandes ont vaillamment combattu à Stalingrad ; il faudra l’Opération Uranus, la massive contre-attaque soviétique pour venir à bout des troupes aguerries du Führer. Mais Stalingrad, c’est aussi une façon différente de mener la guerre, une stratégie qui rappelle davantage les tranchées de 14-18 que le Blitzkrieg foudroyant des premières heures du conflit. L’ouverture récente de certaines archives soviétiques et d’ex RDA éclaire d’un jour nouveau cette bataille sanglante. Le fameux tournant qu’elle est censée représenter dans l’historiographie serait finalement davantage un tournant psychologique qu’un tournant militaire…
Bonne Lecture
Claude Toupin & Philippe Ilial