La Marche de l'Histoire - Collection 2024
Plongez dans l’Histoire avec la pochette 2024 de La Marche de l'Histoire : grands personnages, échecs mémorables, femmes fatales et célèbres traîtres. Une collection fascinante !
L'année 2024 de La Marche de l'Histoire
La Marche de l'Histoire n°47
L’Histoire a longtemps fonctionné à la fois dans l’intérêt du pouvoir comme dans celui des classes dirigeantes successives ; c’est la raison pour laquelle faire l’histoire des grands Hommes a souvent été la norme en histoire. Mais c’est toujours par les grands Hommes que l’on entre dans l’histoire d’une époque. La biographie est un genre prisé et qui fait vendre. Dans ce dossier inédit, nous avons décidé d’aller à la rencontre de trente personnalités qui ont fait (et défait) l’Histoire de France. Bien plus qu’une juxtaposition de portraits, il s’agit d’une sélection haute en couleur permettant de prendre le pouls des époques à travers celles et ceux qui les ont façonnées. Souverains, militaires, scientifiques, artistes, politiciens, résistants, célébrités ou anonymes, cette galerie palpitante raconte le génie des âges d’or, le
courage des temps difficiles et le chaos des années noires. Un dossier de Nicolas Méra. Quelques années après l’effondrement des empires précolombiens, l’Amérique espagnole déverse son or et son argent sur le vieux continent. Les conquistadores nourrissent des rêves de fortune sans limite et les mythes comme celui de l’homme doré, el Dorado, prennent le relais des descriptions des fabuleuses cargaisons des navires de retour des Indes occidentales. Pourtant, c’est toute l’Europe du XVIe siècle qui est non seulement fascinée par l’or et l’argent mais qui se passionne pour les mines, de l’ancien comme du Nouveau Monde. Retour sur une fascination universelle, celle pour l’or. Un article de Pierre-Yves Beaurepaire. En évoquant Hypatie d’Alexandrie, on peut aborder la question de la modernité ;
cette femme de l’Antiquité tardive symbolise à elle seule la confrontation entre deux mondes, deux époques… Sa mort tragique constitue un dénouement malheureux de la guerre éternelle qui se joue entre rationalité et fanatisme. Cette Romaine de langue grecque vivait à l’ombre de la grande bibliothèque d’Alexandrie, merveille parmi les merveilles, trésor de l’humanité, dont les plus savants pleureront la destruction. Une biographie de Jean-Roch Cousinier. L’astrologie, la science établissant des conjectures sur l’avenir des êtres humains
grâce aux horoscopes en présumant l’influence des planètes et des étoiles, fait débat dans notre société contemporaine. Elle clive encore plus lorsqu’elle se rapproche des arcanes du pouvoir. Les historiens ont retracé l’histoire du rejet de l’astrologie dans le domaine du non-scientifique ; ils s’accordent ainsi pour faire de la conviction en l’influence des astres une continuité dans les sociétés à travers les âges. Une enquête de Simon Dolet. Les super-héros ont connu une popularité croissante depuis la création de Superman en 1938. Ces figures emblématiques ont captivé l’imagination du public à travers les décennies, élargissant en permanence leur influence, affectant différents
médias. L’essor des super-héros va – depuis longtemps – au-delà de la bande dessinée ; les dessins animés, et aujourd’hui les films, ont propulsé ces héros en collant au rang de stars planétaires. Un compte rendu de Philippe Ilial. Il faut attendre le tournant des années 1960 pour que se structure une nouvelle approche historiographique, l’Histoire par le bas ou «History from Below» en anglais. Il s’agit de rentrer dans l’histoire des anonymes, des foules par le truchement d’ego-documents comme la correspondance, ceci afin de prendre le pouls d’une époque ou de comprendre certains phénomènes de masse. En effet, l’histoire des grands Hommes – ou par les grands Hommes – est souvent trop partiale ainsi qu’apologétique. C’est donc à la confluence de ces deux approches que l’historien se rapprocherait le plus de la vérité. Un texte de Philippe Ilial.
La Marche de l'Histoire n°48
Les « âges obscurs », « l’âge des ténèbres » ou encore les Dark Ages correspondent à une période qui s’étend de la chute de Rome à la renaissance carolingienne, soit du ve au ixe siècle. C’est en effet au ve siècle que Rome passe aux mains de chefs de guerre, de roitelets que l’on qualifi e de barbares car ils viennent de territoires au-delà du limes, la frontière qui délimitait l’empire… Retour sur une notion complexe par Philippe Ilial. Issue d’une famille roturière, la remarquable beauté de celle qui deviendra la Du Barry la propulse au coeur de la vie mondaine de Paris. Elle attire l’attention de plusieurs hommes de la haute noblesse française, qui partagent avec elle les subtilités de la cour. Parmi eux, le comte du Barry-Cérès, son amant, qui souhaite la présenter à Louis XV en 1768, dans l’espoir de faire d’elle la maîtresse du roi et de tirer profi t des avantages qui en découleraient… Un texte de William Cevennit. « L’erreur est humaine. » Attribuée au philosophe grec Sénèque (ier siècle apr. J.-C.), cette formule sert souvent à atténuer la gravité d’une bourde en invoquant son universalité.
Clé de notre processus d’apprentissage, l’erreur peut être bénéfi que : elle est liée, par exemple, à de nombreuses inventions et heureux accidents. D’ailleurs, son étymologie est à trouver dans le mot latin error, calqué sur le verbe « errer » – car l’erreur désignait à l’origine une sorte d’aventure, le fait de tourner distraitement autour d’une solution. Même si elle est parfois riche d’enseignements, l’erreur n’est pas inoffensive. Loin de là. Au cours de l’Histoire, elle a scellé le sort de batailles décisives, fait changer des couronnes de main et précipité des désastres d’ampleur internationale. Un dossier de Nicolas Méra. L’examen critique de l’Histoire se construit en grande partie sur les erreurs commises par les « savants » au fi l des décennies comme des siècles précédents. Lorsque l’on se penche sur l’histoire de l’Histoire, on met en avant les réussites des historiens comme une datation précise ou une synthèse nouvelle, tout en inventoriant la liste de leurs
erreurs… Un article de Philippe Ilial. La Commune de Paris est une période insurrectionnelle s’étendant du 18 mars au 28 mai 1871 (la France vient de perdre la guerre contre les Prussiens). La paix signée entre les deux parties, à la suite du siège de Paris, est vécue comme une humiliation par les Parisiens – ce peuple d’ouvriers… Une enquête d’Amélie Bec. Plus proche que le Moyen-Orient, mais non dépourvue de dangers, la Grèce a permis à davantage de voyageurs de concrétiser ce « rêve au milieu de ruines splendides », selon
l’expression utilisée par le peintre Louis-François Cassas en octobre 1784. Beaucoup de voyageurs passionnés se sont rendus en Grèce et ont réuni observations, notes, dessins et vestiges archéologiques. Étape après étape, ils ont construit le mythe grec pour aboutir à la déclaration de Percy Bysshe Shelley dans la préface de sa dernière oeuvre, Hellas : « Nous sommes tous grecs. Nos lois, notre littérature, notre religion, nos arts ont leurs racines en Grèce. » Un texte de Pierre-Yves Beaurepaire. Préfecture du département de la Moselle, ville la plus peuplée de Lorraine et troisième du Grand Est après Strasbourg et Reims, Metz est connue depuis l’Antiquité préromaine.
Ville commerçante de l’Empire carolingien, importante cité bancaire et commerçante du Saint-Empire romain germanique convoitée par ses voisins, elle devient une place forte française au xvie siècle… Un article de William Cevennit. La Russie tsariste fut le plus coriace adversaire de la France napoléonienne et la campagne de Russie, qui a englouti une gigantesque Grande Armée multinationale reconstituée pour la circonstance, fut pour Napoléon le début de la fin… Une présentation de Vincent Willaime.
Bonne lecture !
La Marche de l'Histoire n°49
Séductrice, manipulatrice, orgueilleuse, cruelle, menteuse, la « femme fatale » sait aussi se montrer sensuelle, rusée, charmante et ambitieuse. Voici, en quelques adjectifs, son portrait-robot le plus commun. Bien entendu, il ne s’agit que d’un archétype – un moule dans lequel on a coulé quantité de personnalités, qu’elles soient fictives ou réelles. On le retrouve néanmoins à tous les étages de la culture humaine, depuis ses lointaines mythologies jusqu’aux blockbusters cinématographiques modernes, croisant au passage certaines grandes dames… Toutes partagent la même aura sulfureuse où l’historien peine à s’immiscer sans écorcher le mythe. Qu’est-ce qui explique la longévité – et l’universalité – de la femme fatale ? Sans doute qu’on envie un peu son esprit d’indépendance dans un monde où le deuxième sexe a longtemps été entravé aux chaînes de la domesticité… Sans doute aussi que cet archétype facile s’est avéré bien commode, pour les chroniqueurs, afin de réduire au silence les femmes « à poigne » ! Dans ce dossier spécial, nous allons tenter de détacher le mythe de la réalité. Au-delà des idées reçues, voici le portrait tout en nuances de gris de vingt « femmes fatales » qui ont marqué l’Histoire… Un dossier de Nicolas Méra. L’existence du mal est une problématique philosophique qui préoccupe l’Homme depuis
l’Antiquité. Si l’on postule que le mal n’existe pas dans l’absolu, il n’existerait qu’en pposition à une civilisation, une culture, une démarche intellectuelle qui le définirait comme tel. Le mal serait ainsi, à l’instar du barbaricum antique vu par les Grecs ou les Romains, une vision ou une création dont le but consisterait à souder celui qui le définit ainsi. C’est la loi qui à la fois va déterminer le mal et en protéger la société ; ainsi, les systèmes politiques qui chercheraient à défi nir le mal, afi n de s’en prémunir, peuvent le définir dans le but d’affi rmer et de pérenniser un régime politique autoritaire ou totalitaire, qui serait à son tour nouvelle préfi guration du mal. Un texte de Philippe Ilial. La Belle Époque, de la fi n du xixe siècle jusqu’au début de la Première Guerre mondiale, est une période faste pour l’Europe occidentale et en particulier la France. Paris, presque totalement transformée par les travaux du baron Haussmann, en est la représentation parfaite. Mais dans l’Est subsistent les vieux immeubles, les taudis et les rues grouillantes d’un petit peuple remuant. Issus du sous-prolétariat urbain, exclus de la société, des adolescents vont tomber dans la délinquance. Des bandes vont naître de leur expérience commune, la rue, la pauvreté, la débrouille, et semer la panique dans la capitale : ce sont les « Apaches », les « cailleras » de la Belle Époque. Une enquête de William Cevennit. L’Histoire ne peut exister véritablement seule, elle sert obligatoirement un dessein, qu’il soit exclusivement scientifi que ou politique comme nous avons pu le constater lors des dernières campagnes présidentielles où les trémolos du « roman national » résonnaient dans certains discours. Alors l’Histoire dit-elle la vérité ou au contraire ne colporteraitelle qu’une suite de mensonges ? Enquête sur un sujet des plus complexe par Philippe Ilial. Quatrième souverain de la dynastie des Romanov, Pierre Ier le Grand (1672-1725) a
laissé l’image d’un tsar éclairé et visionnaire, curieux de tout, amoureux des arts et des sciences, voyageant à travers toute l’Europe pour s’instruire lui-même et ensuite éduquer son propre peuple pour le faire entrer dans la communauté des « peuples civilisés ». Un article de William Cevennit. Jérémy Guedj, collaborateur régulier de notre magazine – et maître de conférences en Histoire contemporaine à l’université de Nice – vient de sortir un ouvrage aux Presses Universitaires de France intitulé Les Juifs français et le nazisme, 1933-1939, ouvrage qui fera date, tant pas sa clarté que par son érudition. Nous l’avons rencontré pour vous… Bonne lecture
La Marche de l'Histoire n°50
« Tout est pardonnable, excepté le mensonge, l’infi délité et la trahison. » Ainsi s’exprime Christine, reine de Suède, dans la seconde moitié du XVIIe siècle. La souveraine énonce alors une vérité qui tient depuis des siècles : car la félonie et la duplicité sont depuis toujours sévèrement châtiées par les puissants ! En dépit de leur vigilance, toutefois, ni la morale, ni les serments, ni même les gibets où pendent les coupables de haute trahison n’ont pu décourager parjures et vendeurs de secrets. Dans ce dossier spécial, nous brossons le portrait des traîtres qui ont infl échi le cours de l’Histoire. Vous y côtoierez une clique d’offi ciers passés à l’ennemi, de conspirateurs consumés, de « collabos » et d’espions qui ont laissé l’empreinte de leur infamie… Un dossier de Nicolas Méra. Après l’implosion de modèle soviétique suite à la chute du mur de Berlin, symbole de la guerre froide, le monde change et l’Amérique devient la seule superpuissance en lice. Pour autant, loin d’essaimer son modèle démocratique et consumériste, elle rencontre de vives oppositions et se trouve au centre de ce que les experts nomment des « guerres asymétriques » : révoltes, terrorisme, affi rmations identitaires… Seul, épaulé par l’Union Européenne, le géant capitaliste peine à répandre son American way of life. Deux penseurs de l’après-guerre froide théorisent alors l’avenir : Francis Fukuyama et celui qui fut son professeur à Harvard, Samuel Huntington… Un éclairage de Philippe Ilial. Pendant plus de deux siècles, Sparte fut une des plus puissantes cités-État de la Grèce antique. Elle a bâti un modèle de société reposant sur l’austérité de ses moeurs, l’exaltation des vertus militaires, la rigueur de l’éducation des enfants, mais aussi l’exploitation d’une population servile. Depuis 2 500 ans, Sparte ne cesse de fasciner. À notre époque, dans divers pays occidentaux, des mouvements identitaires et des partis politiques d’extrême droite se réclament de l’idéal de Sparte ou se considèrent même parfois comme les héritiers des hoplites spartiates, qui érigeaient les vertus guerrières au plus haut point et considéraient qu’il n’y avait rien de plus beau que de mourir en brave pour la défense de la patrie… Une enquête de William Cevennit. Les États-Unis connaissent à partir du XIXe siècle de nombreuses sociétés secrètes, souvent associées aux formes spécifi ques de la sociabilité étudiante américaine. À l’université de Yale, Skull and Bones est particulièrement connue. Sa dimension secrète lui assure paradoxalement une grande publicité, nourrit de nombreuses théories et autant de fantasmes sur son infl uence supposée, évaluée au nombre des futurs présidents, sénateurs et juges à la Cour suprême qu’elle a comptés parmi ses anciens. Mais on ignore souvent que ces fraternités étudiantes ont inspiré les origines du Ku Klux Klan. Un article de Pierre-Yves Beaurepaire. « De toute ma longue vie, je n’ai jamais rencontré de personnalité plus repoussante que Iejov », écrivait Boris Nikolaevski en 1936 dans sa Lettre d’un vieux bolchevik. Chef suprême du NKVD, la police politique de l’Union soviétique, de 1936 à 1938, Nikolaï Ivanovitch Iejov fut le principal artisan des Grandes Purges ordonnées par Staline et du régime de terreur extrême qui s’est abattu sur la population soviétique, souvent pour les motifs les plus futiles. Retour sur un bourreau « eff acé » par la propagande stalinienne. Un texte de William Cevennit. Au terme de cinq années de guerres civiles, doublant son génie militaire d’une grande habileté politique, César avait anéanti successivement les forces que lui avaient opposées ses adversaires en Macédoine, en Afrique et en Espagne, et il avait fini par se faire décerner la dictature à vie par le Sénat… Il est assassiné par un groupe de Patriciens qui se faisait appeler les Libertadores. Retour sur l’un des crimes les plus fameux de l’Histoire, par William Cevennit. Bonne lecture
Country of Manufacture | France |
---|---|
Reference number | 15799-POCH HI9 2024 |
Editor | Diverti Editions |
The personal data collected concerning you is processed by Diverti Editions for the following purposes: assigning a rating - with a comment - to a product. The data is kept for the duration of the product's existence in the website's catalogue. You have the right to access, rectify, transfer and delete your personal data. To exercise this right, please contact: Diverti Editions, 17, avenue du Cerisier Noir, 86530 Naintré ou contact@divertistore.fr. Personal data protection policy.
By clicking on “Create an account”, I accept the general terms and conditions of sale (GTC).