Les collections de science et univers hors-série n°1 : les 34 grands scientifiques qui ont marqué l'histoire

Donnez-moi un point d’appui, et je soulèverai le monde », « Et pourtant, elle tourne », « Dieu ne joue pas aux dés », « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »… autant de formules que vous avez sûrement déjà entendues sans savoir précisément d’où elles viennent et ce qu’elles recouvrent. Elles flottent dans nos mémoires, témoignage de l’imprégnation séculaire de la science dans notre société. Si la science a conquis le monde entier à partir des mathématiques théoriques d’Euclide, c’est parce qu’elle lui a parlé d’une seule voix, principale voie d’accès vers l’universel. Les vérités scientifiques sont démocratiques par essence : chacun de nous subit les climats et la gravité, qu’il soit riche ou pauvre, jeune ou vieux, optimiste ou pessimiste.
Chez les Grecs, la science était contemplative. La vérité préexistait au monde, un cosmos harmonieux dont il s’agissait de comprendre les rouages pour les imiter. Au 16e siècle, la science est devenue technoscience, c’est-à-dire un outil de transformation du monde, l’homme devenant, via Descartes au siècle suivant, « comme maître et possesseur de la nature ». Un changement de paradigme aujourd’hui critiqué par une partie du monde pour ses excès. Nous sommes aujourd’hui dans la troisième révolution industrielle, celle de la révolution numérique, de l’intelligence artificielle et des projets transhumanistes. L’homme va-t-il définitivement échapper à sa condition grâce à la science ? L’avenir le dira. Mais si l’on veut comprendre les enjeux, il faut réfléchir à l’aune du chemin parcouru… d’Hippocrate et Galien à Vésale et Paré, de Galilée et Newton à Einstein et Niels Bohr. Il faut prendre conscience que la science peut déraper dans l’idéologie pure : le cas Trofim Lyssenko, qu’elle peut voir ses intentions détournées et servir des projets destructeurs : les cas Robert Oppenheimer et Norbert Wiener. Un panel de scientifiques de toutes les disciplines qui vous permettra de comprendre d’où nous venons, et d’entrevoir un peu mieux les horizons qui s’offrent à nous.
Bonne lecture,
La rédaction

Au sommaire :
Science, de quoi est-elle le nom ?
THALÈS, le mythe ne suffit âs
HYPPOCRATE, la médecine occidentale en héritage
ARCHIMÈDE, une poussée révolutionnaire
EUCLIDE, ou l'abstraction
PTOLÉMÉE, une brillante erreur
AVICENNE, polymathe de l'Islam
LÉONARD DE VINCI, la nature comme modèle
COPERNIC, révolutionnaire malgré lui
AMBROISE PARÉ, la chirurgie au service de sa majesté
VÉSALE, la modernité au scalpel
GALILÉE, la mathématisation au monde
ROBBERT BOYLE, l'expérience comme cap de pensée
ISAAC NEWTON, le père de la gravité
LEIBNIZ, génie universel
LAMARCK, le darwin français
SADI CARNOT, l'éclaireur fou
CHARLES DARWIN, sous l'arbre du vivant
CLAUDE BERNARD, une science de l'expérience
GREGOR MENDEL, les lois de l'hérédité
LOUIS PASTEUR, un vaccin pour l'humanité
ALFRED WEGENER, une terre à la dérive
JAMES CLARK MAXWELL, les synthèses des savoirs
ALPHONSE BERTILLON, la science du crime
SIGMUND FREUD, médecin de l'âme
ALBERT EINSTEIN, maître de l'espace-temps
NIELS BOHR, le hasard pour principe
SRINIVASA RAMANUJAN, au service de sa majesté
GEORGES LEMAÎTRE, l'homme du "big bang"
NORBER WIENER, penser l'homme-machine
TROFIM LYSSENKO, le drame de l'idéologue
ROBERT OPPENHEIMER, une conscience pour la science
KURT GODEL, comme une incertitude
WERNHER VON BRAUN, l'ingénieur de l'espace
PETER HIGGS, l'incroyable pari

ACTU DÉCOUVERTE
ACTU EXPO
LE MOT DE LA FIN